Table ronde avec Lorraine Boucher, Mapie Caburet et Christian-Marie Pons

Depuis toujours, les vieux contes de tradition orale bercent les enfants de toutes les cultures à travers le monde. Or, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui disent que ces contes ne bercent pas les enfants, mais les terrifient. Têtes tranchées, ogres dévoreurs d’enfants, cannibalisme, cruelles marâtres et enfants abandonnés par leurs parents pullulent dans les contes. Parents et enseignants se demandent si on ne devrait pas assainir ces histoires. Le baiser de la Belle au bois dormant était-il vraiment consenti ? Est-ce bien nécessaire de cuire et de dévorer ses ennemis ? Ces contes ne sont-ils pas des reliques d’une époque cruelle où on enseignait aux enfants à avoir peur et à obéir, afin de mieux les contrôler ?

Les conteurs et les conteuses sont convaincus que ces histoires sont nécessaires au développement de l’enfant, qu’elles parlent le langage de l’image et du symbole, et qu’elles accompagnent les enfants dans la difficile tâche de grandir et de vivre.

Qui a raison ?

Auditorium de la Grande Bibliothèque
Entrée libre

SCIENCES ET SAVOIRS AUTOCHTONES

Causerie et projection

De plus en plus de recherches scientifiques sont menées en étroite collaboration avec les communautés autochtones. Sciences humaines et sciences de la nature cheminent désormais avec les savoirs autochtones. Cette collaboration enrichit la science contemporaine de perspectives uniques : une connaissance plus fine et concrète du territoire, une compréhension plus globale des relations entre les humains et la nature. En quoi cette nouvelle façon de faire de la science change-t-elle le travail des chercheurs et des chercheuses ? Comment répond-elle mieux aux besoins des communautés? Au-delà, d’une meilleure compréhension du monde, quelles sont les richesses inouïes issues de ce rapprochement?

UNE SOIRÉE DISCUSSION AVEC :

Joséphine Bacon, Laurent Jérôme et Annie Claude Bélisle ; et l’équipe de la recherche « Territoire mamuapuat : cohabitation interculturelle sur la Côte-Nord » : Yvonne Mesténapéo, Nathalie Lapierre, Vicky Bellefleur et Laurie Guimond

Joséphine Bacon, poétesse innue, parolière et conteuse. Elle est cotitulaire de la Chaire de recherche sur la mise en valeur des savoirs et des traditions orales autochtones et depuis cet été, aînée en résidence à l’UQAM.

Laurent Jérôme, anthropologue, professeur au département de sciences des religions de l’UQAM et cotitulaire de la Chaire de recherche sur la mise en valeur des savoirs et des traditions orales autochtones

Annie Claude Bélisle, biologiste et chercheuse postdoctorale pour le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni à Pikogan et pour l’INRS. Ses travaux portent sur l’écologie des paysages boréaux et les savoirs autochtones.

Yvonne Mesténapéo, aînée innue et citoyenne engagée de Nutashkuan.

Nathalie Lapierre, citoyenne engagée de Natashquan et intervenante sociale à Nutashkuan.

Vicky Bellefleur, intervenante sociale et innue engagée de Nutashkuan.

Laurie Guimond, professeure au département de géographie de l’UQAM. Ses recherches, ses enseignements et ses services aux collectivités portent sur la cohabitation interculturelle dans les milieux de vie du Nord.

ÉGALEMENT UNE PROJECTION EN AVANT-PREMIÈRE MONTRÉALAISE

« Mamuku Meshkanat Ensemble sur le chemin », court métrage réalisé par Benoit Desjardins, dans le cadre de la recherche Territoire mamuapuat.

UQAM-Cœur des sciences, Amphithéâtre SH-2800

Frais d’entrée : 10$ (régulier); 5$ (étudiants et aînés)

HORAIRE

Mardi 24 octobre, 18 h

LIEU

Amphithéâtre SH-2800

UQAM-Cœur des sciences

200, rue Sherbrooke Ouest, Montréal

Frais d’entrée : 10$ (régulier); 5$ (étudiants et aînés)

Réservations