Jour 6 : Renée Robitaille, conteuse
Dans ma maison du Bas Saint-Laurent, je me suis sentie privilégiée de pouvoir vivre avec ma famille, cette situation absurde. Je me suis longuement questionnée sur l’utilité de mon métier, j’ai envisagé postuler comme caissière à l’épicerie, parce qu’au moins, ces femmes-là sont indispensables. Et j’ai beaucoup jardiné, mes plus beaux jardins à vie, sans doute. J’ai trouvé la sérénité auprès de mes plantes médicinales et de mes poules. Parce qu’une poule, ça jase plus que mes quatre hommes réunis dans la maison.