Jour 4 : Jocelyn Bérubé, conteur
Bonjour à vous, cher monde du conte,
La pandémie m’a écorché encore plus les plumes et « l’aîné » qui vous écrit ce mot a un vol un peu plus bas qu’à l’habitude, mais en liberté! Voici sur la photo prise par Stéphanie quelques nichoirs d’oiseaux en forme d’instruments de musique, produits de mon bricolage-maison du dernier printemps en confinement et aussi, témoins de mon espoir en des temps meilleurs car un jour ou l’autre -et ça viendra- le conte quittera enfin son perchoir fragilisé et déploiera ses ailes aux accents de toutes les couleurs pour aller faire face à la musique! Et parlant d’espoir, je vous refile en aiguille ces quelques vers tissés à la main, et surtout à la plume de grand oiseau, par un nommé Victor Hugo:
« Soyez comme l’oiseau perché pour un moment
Sur des rameaux trop frêles,
Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant,
Sachant qu’il a des ailes! » (1)
Bon courage.
Jocelyn Bérubé, conteur-bricoleur.
(1): Victor Hugo: « Poèmes de jeunesse ».